Cure de ptose mammaire et lifting des seins à Lyon
Définition de la ptose mammaire
La ptose peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse avec allaitement.
Elle peut être isolée : on parle alors de ptose pure. Elle peut aussi être associée à un certain degré d’hypertrophie mammaire.
On peut à l’inverse observer une ptose mammaire dans le contexte d’un sein trop petit (hypoplasie ou hypotrophie mammaires).
Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie et le prix de l’intervention reste à la charge de la patiente.
Objectif de la mastopexie ou cure de ptose mammaire à Lyon
Principe du lifting des seins à Lyon et Aix-les-Bain Savoie
L’intervention vise à repositionner l’aréole et remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position.
Pour repositionner l’aréole
Une aréole est normalement située à 17-19 cm de la clavicule, à 9-10 cm de la ligne médiane, et à 4-6 cm du sillon sous mammaire.
Le chirurgien esthétique dessinera avant l’intervention sur chaque sein, un patron de découpe avec la position de la future aréole et l’excès de peau qu’il faudra retirer (figure 1).
Le premier temps de l’intervention chirurgicale consiste à remonter l’aréole après avoir réalisé un lambeau de glande mammaire (figure 2).
Pour remodeler la glande et retirer l’excès cutané
Après avoir remonté l’aréole, le volume glandulaire résiduel est ascensionné, concentré et remodelé en harmonie avec la silhouette de la patiente et conformément à ses désirs.
Il faut ensuite adapter l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein. Les berges de la peau qui ont été découpées sont suturées en fin d’intervention : ces sutures sont à l’origine des cicatrices.
En cas de ptose très importante, la cicatrice à la forme d’un T inversé avec trois composantes (figure 3) : péri-aréolaire au pourtour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire, horizontale dissimulée dans le sillon sous mammaire.
La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de la ptose.
Parfois, en présence d’une ptose mammaire modérée, on peut réaliser une méthode dite « verticale » (figure 4) qui permet de supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes péri-aréolaire et verticale.
Dans certains cas de ptose mammaire très modérée, il est possible d’utiliser une technique qui permet d’effectuer la correction de l’affaissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole (figure 5).
Enfin, lorsque la ptose est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant.
Dans ce cas, il est habituellement possible de retirer l’excès de peau autour de l’aréole et de limiter ainsi la cicatrice uniquement à un cercle péri-aréolaire.
Une plastie mammaire pour hypertrophie peut être effectuée à partir de la fin de la croissance et au-delà, pendant toute la durée de la vie.
Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible ainsi qu’un allaitement, mais on conseille d’attendre au moins six mois après l’intervention.
Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention.
Avant l'intervention
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Outre les examens pré-opératoires habituels, un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie).
L’arrêt du tabac est vivement recommandé, au moins un mois avant et un mois après l’intervention, car le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation.
L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux ; trouble de la coagulation).
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Type d'anesthésie et modalités d'hospitalisation
Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation de un à deux jours est habituellement nécessaire en clinique (Clinique Esthétique Lyon Tête d’Or ou Clinique du Lac à Aix-Les-Bains en Savoie, près de Chambéry et d’Annecy en Haute-Savoie).
L'intervention: mastopexie ou cure de ptose mammaire
- Les tissus glandulaires enlevés, s’il y en a, sont systématiquement adressés à un laboratoire spécialisé pour être examinés au microscope (examen histologique).
- En fin d’intervention un pansement modelant, avec des bandes élastiques en forme de soutien-gorge, est confectionné.
- En fonction du chirurgien et de l’importance de l’hypertrophie, l’intervention peut durer de deux à quatre heures.
Après l'intervention, les suites opératoires
Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.
Le premier pansement est retiré au bout de 24-48 heures et remplacé par un pansement plus léger. On met alors en place un soutien-gorge assurant une bonne contention. Le port de ce soutien-gorge est conseillé pendant environ deux mois, nuit et jour, au décours de l’intervention.
La sortie a lieu un à deux jours après l’intervention, puis la patiente est revue en consultation deux à trois jours plus tard.
Les fils de suture, s’ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre le huitième et le vingtième jour après l’intervention.
Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 8 à 15 jours.
On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.
Le résultat de la cure de ptose mammaire à Lyon et Aix-les-Bains en Savoie
Il convient simplement d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices et d’observer pendant cette période une bonne surveillance, au rythme d’une consultation environ tous les trois à six mois pendant un an. Le sein opéré est un sein qui reste naturel et sensible, notamment aux variations hormonales et pondérales.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
Les imperfections de résultat
En ce qui concerne les cicatrices, il faut savoir que, si elles s’estompent bien, en général, avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait de la patiente.
Parfois, il peut persister une asymétrie des seins, qu’il s’agisse du volume, de la hauteur, de la taille ou de l’orientation des aréoles.
Dans tous les cas, une correction chirurgicale secondaire peut être faite, mais il convient d’attendre au moins un an ou deux.
Les complications envisageables
Les suites opératoires sont en général simples au décours d’une plastie mammaire. Toutefois, des complications peuvent survenir, certaines d’ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d’autres loco-régionales plus spécifiques de la plastie mammaire.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical :
En ce qui concerne l’anesthésie
Lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même la patiente des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser. Le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical
En choisissant un bon chirurgien esthétique qualifié, compétent, et sérieux formé à ce type d’intervention qui opère dans une clinique agréée (Clinique Esthétique Lyon Tête d’Or et Clinique du Lac à Aix-Les-Bains près de Genève en Suisse), vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire pour ptose réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat. Pour autant, et malgré leur faible fréquence, vous devez quand même connaître les complications possibles :
- Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire)
Bien que globalement très rares après ce type d’intervention, les accidents thronbo-emboliques sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas anti-thrombose, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant. - La survenue d’une infection
Elle nécessite un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical. - Un hématome
Il peut nécessiter un geste d’évacuation. - Un retard de cicatrisation
Un retard de cicatrisation peut parfois être observé, qui allonge les suites opératoires. - Une nécrose de la peau
En fait rarement observée avec les techniques modernes, peut être responsable d’un retard de cicatrisation. Le risque en est très accru par l’intoxication tabagique. - Des altérations de la sensibilité
Notamment mamelonnaire, peuvent être observées, mais la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 6 à 18 mois. - Les « oreilles » cicatricielles
Situées à chaque extrémité des cicatrices horizontales, elles peuvent aussi nécessiter une retouche chirurgicale plusieurs mois après l’intervention. - Surtout l’évolution des cicatrices
Cette évolution peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, qui peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.
Ainsi, dans la très grande majorité des cas, cette intervention, bien étudiée au préalable et correctement réalisée, donne un résultat très appréciable, même si la rançon cicatricielle inévitable en reste le principal inconvénient.
Conclusion
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
Dr Jean-Charles Bayol
88, boulevard des Belges
69006 Lyon, France
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Clinique du Lac, Savoie et Haute-Savoie
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