Lifting de la face interne des cuisses et cruroplastie à Lyon
Lifting de la face interne des cuisses ou plastie crurale ou cruroplastie à Lyon
S’il existe un excès cutané et un relâchement de la peau à la face interne de la cuisse, la liposuccion ne permettra pas à elle seule de corriger la silhouette de la face interne de la cuisse. Il faudra associer une remise en tension de la peau. Cette intervention est appelée lifting de la face interne de la cuisse ou plastie crurale.
L’objectif de l’intervention est de retirer la peau en excès, diminuer la surcharge graisseuse localisée à la face interne de cuisse et de retendre la peau restante en prenant soin de la fixer aux plans profonds aponévrotiques.
Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie et le prix de l’intervention reste à la charge du patient. Seuls quelques rares cas de séquelle d’obésité peuvent, sous certaines conditions, être pris en charge par l’assurance maladie après entente préalable (le tarif que le patient règlera ne correspondra qu’au dépassement d’honoraires du chirurgien).
Avant le lifting de la face interne des cuisses à Aix-les-Bains en Savoie
Le Docteur Jean-Charles BAYOL, au cours des deux consultations préopératoires évaluera l’importance du relâchement et de l’excédent cutané. Il informera le patient de la nécessité d’un geste de redrapage cutané afin d’obtenir le meilleur résultat esthetique.
Comme pour toute intervention sur la silhouette il est fortement recommandé d’arrêter le tabac au moins un mois avant et un mois après l’intervention, car il peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation.
Il ne faudra prendre aucun médicament contenant de l’aspirine la semaine précédant l’intervention car l’aspirine favorise les saignements et augmente le risque d’hématomes.
Généralement, une préparation de la peau sera prescrite la veille et le matin de l’intervention.
Anesthésie et modalités d'hospitalisation pour une plastie crurale
Le plus souvent l’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Une plastie crurale peut tout à fait être réalisée sous anesthésie péridurale, plus rarement sous anesthésie vigile (anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse).
Le choix entre ces différentes possibilités sera discuté avec le médecin anesthésiste lors de la consultation d’anesthésie préopératoire.
Le plus souvent, l’hospitalisation en clinique (Clinique Esthétique Lyon Tête d’Or ou Clinique du Lac Aix-Les-Bains près de Chambéry et Annecy en Haute-Savoie) dure une journée : le patient rentre le matin, il est opéré, la surveillance médicale se fait jusqu’au lendemain matin où le patient peut retourner à son domicile. Un lifting des cuisses peut parfois se faire en chirurgie ambulatoire.
Déroulement de l'intervention chirurgicale: le lifting des cuisses ou plastie crurale
Chaque chirurgien esthetique réalise sa technique qui lui est propre, il l’adaptera à chaque cas pour obtenir le meilleur résultat. Les principales étapes sont les suivantes (figure 1) :
La cicatrice est positionnée près du pli de l’aine en avant. Elle se poursuit dans le sillon situé entre le périnée et la partie haute de la face interne de la cuisse, et se prolonge en arrière jusqu’au sillon fessier où elle se termine.
En cas d’excès cutané important (après une perte de poids suite à une chirurgie de l’obésité par exemple) cette cicatrice sera complétée par une cicatrice verticale située à la face interne de la cuisse.
Le Docteur Jean-Charles BAYOL précède toujours le lifting de la face interne de cuisse par une liposuccion afin de réduire l’excédent graisseux et d’obtenir un meilleur redrapage cutanée.
L’excès de peau est retiré (la quantité aura été déterminée avant l’intervention), la peau restante est liftée et fixée en profondeur aux ligaments aponévrotiques situés en haut de la face interne de la cuisse. Cette fixation profonde permet de maintenir la correction de l’affaissement et évite que la cicatrice ne redescende.
Un pansement léger est confectionné, le panty est mis en place à la fin de l’intervention.
Si le lifting de cuisse est réalisé seul, L’intervention dure de une à deux heures. Elle peut être plus longue en cas de gestes associés (lipoaspiration d’autres zones…).
Après le lifting de la face interne des cuisses
Le patient peur sortir le plus souvent le lendemain de l’intervention.
Comme pour toute intervention chirurgicale, un œdème et des bleus apparaitront. Ils disparaitront en 15-20 jours.
Les suites opératoires sont peu douloureuses, il s’agit plus d’une sensation d’étirement. Des antalgiques seront systématiquement prescrits après l’intervention.
Du fait de la proximité vulvaire et anale, des soins locaux de nettoyage devront systématiquement être réalisés après chaque miction et chaque selle afin d’éviter toute contamination des cicatrices.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Une convalescence de 8 à 15 jours devra être prévue en fonction de la profession exercée.
La reprise du sport pourra se faire au bout de 6 semaines.
Résultat de la cruroplastie à Lyon
Il faudra compter 6 à 12 mois pour apprécier le résultat définitif.
La lipoaspiration associée au redrapage cutané redonneront une silhouette plus harmonieuse à la face interne des cuisses.
Les cicatrices seront rosées les premiers mois, il faudra attendre une voire deux année pour connaitre le résultat cicatriciel définitif (cicatrice blanche et discrète). Ces cicatrices devront être protégées du soleil pendant au moins un an.
Imperfections du lifting de la face interne de la cuisse ou plastie crurale à Lyon
Un lifting de la face interne des cuisses est une intervention délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfections, voire de complications.
Le plus souvent, une plastie crurale correctement réalisé rend un réel service aux patients avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Des imperfections localisées peuvent survenir et ne constituent pas de réelles complications :
- La cicatrice peut être visible ou distendue. S’il existait des tensions importantes lors du redrapage cutané, la cicatrice peut s’abaisser entrainant une traction vulvaire. La cicatrice pourra également ne pas s’estomper complètement voire être hypertrophique. Il ne faut pas oublier que, si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice elle, est le fait du patient.
- Les résultats de la liposuccion peuvent être caractérisés par une insuffisance de correction, une légère asymétrie résiduelle ou de petites irrégularités de surface.
Ces imperfections sont accessibles à des retouches le plus souvent sous anesthésie locale. Il faudra attendre au moins 6 mois après l’intervention pour envisager une retouche si celle-ci s’avérait nécessaire.
Complications de la plastie crurale
Même s’il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique, une plastie crurale reste une véritable intervention chirurgicale qui comporte quelques risques, aussi minimes soient-ils.
L’intervention doit se faire dans une structure accréditée pour la chirurgie esthetique (Clinique Esthétique Lyon Tête d’Or ou Clinique du Lac près de Genève). Les risques liés à l’anesthésie sont de ce fait exceptionnelles voire inexistantes.
En ce qui concerne le geste chirurgical, en choisissant un bon chirurgien esthétique qualifié, compétent, et sérieux ayant appris la technique opératoire, vous réduirez au maximum ces risques, sans pouvoir les éliminer complètement.
Parmi ces complications envisageables, il faut citer :
- Accidents thrombo-emboliques (phlébite et embolie pulmonaire). Ces complications sont très rares mais graves. Le traitement est avant tout préventif : port de vêtements de contention compressifs, lever et mobilisation précoce et traitement anticoagulant en cas de facteurs de risque.
- Hématome. Il peut nécessiter une évacuation s’il est important.
- Infection. Sa survenue est favorisée par la proximité des orifices naturels. Son traitement fait appel à un drainage chirurgical et à une prescription d’antibiotique. On rappelle l’importance fondamentale des soins locaux de nettoyage après chaque miction et chaque selle pour éviter toute contamination cicatricielle.
- Epanchement lymphatique. A partir de la deuxième semaine. Il pourra parfois nécessiter des ponctions itératives s’il est important.
- Retard de cicatrisation suite à une nécrose cutanée localisée. Ce retard allongera les suites opératoires. Cette nécrose pourra être prévenue par l’arrêt du tabac un mois avant l’intervention et une résection modéré de l’excédent cutané pour éviter toute tension et tout lâchage de cicatrice.
- Diminution de la sensibilité de la partie haute de la face interne de la cuisse. La sensibilité réapparaitra le plus souvent au bout de 3 à 6 mois.
Conclusion
Dr Jean-Charles Bayol
88, boulevard des Belges
69006 Lyon, France
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Actualités
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Le Docteur Jean-Charles BAYOL et toute son équipe vous souhaite une bonne et heureuse année 2015. En ce début d’année 2015, afin de faciliter la prise en charge thérapeutique de ses patients de Savoie et Haute-Savoie, le Docteur Jean-Charles BAYOL a transféré son…